La Légende du Royaume des Beautés Immortelles
Publié : 27 Oct 2010, 23:10
Ayant découvert que le thème de l'érotisme en JdR lancé via "Romances Erotiques" a été abordé avec sérénité sur ce forum, je me permet de m'y immiscer afin d'y recueillir quelques commentaire sur un jeu dont je suis co-auteur:
"La Légende du Royaume des Beautés Immortelles"
S'il va sur certains points plus loin que les Romances et sur d'autres moins loin, il sait cependant s'arrêter là où commence "Indécent"
http://www.legrog.org/jeux-amateurs/indecent
Quel geek n'a jamais entendu parler de ces 2 artistes sulfureux que sont Luis Royo et Dorian Cleavenger ou un jour vu une de leurs œuvres.
Le premier, excepté pour des commandes spécifique (couverture de livre, jeu vidéo, usage deperso à copyright tel Conan, etc.) en tant qu'illustrateur réalise à 90% des portraits de femme version heroic-fantasy. Celles-ci sont toujours jeunes, belles, pleines de puissance ou de pouvoir que celui-ci s'exprime par leur charme (au sens étymologique d'enchantement) de capacité guerrière ou d'autorité. En effet, les rares sujets masculins présents sont toujours des brutes vaincue ou soumise, plus proche de l'ogre ou de la goule que du fier barbare. On remarquera que si parfois apparait des blessures fraiche sur la peau satinée des guerrières ou des entrailles sacrificielle sur les magiciennes, jamais elles ne présentent de cicatrice, mutilation, ecchymose, brulure, plaie purulentes ou visage tuméfié.
Cleavenger travaille dans le même registre mais s'étend au piercing extrême, tatouage et divers délires SM qui la encore ne laisse jamais de traces. La peau arraché, tirée par les crochets façon Angélique d'Hellraiser reste miraculeusement fraiche et tendue. Si les tortures de Cleavenger flirtent plus avec le biomécanique de Giger où se mélangent l'instrument et la chair que la volonté défaire souffrir, il poursuit le concept d'hybridations de la femme, non seulement avec les classiques mammifère terrestre (chatte ou louve garou) ou l'ange et la sirène (*) il n'hésite pas à poursuivre avec les invertébrés (poulpe, crustacés, insectes-vermines). D'ailleurs souvent plus qu'hybride il faudrait parler de chimères, le mélange femme-animal se faisant artificiellement par la greffe et la suture, qui peut alors être considéré comme un développement de ses concepts de piercing extrême.
(*) là encore l'hybridation de Cleavenger s'éloigne des stéréotype de la pin-up à queue de poisson de Disney pour des hybrides plus lovecraftien (cf Dagon)
Maintenant que l'art de 2 compère est décrypté, il est temps de présenté l'IDEE.
En général une ligne de jeu type RPG/WARGAME s'appuie sur un univers précis historique, littéraire ou cinématographique décris dans une histoire ou une suite puis viennent les règles et enfin les artistes du crayon, pinceau ou aérographe son appelés à l'illustrer.
ex: Seigneur des Anneaux, Elric/Stormbringer tous les jeux historiques, les exploitations de licences de blockbuster (Marvel Star Wars, Star Trek...)...
Plus rarement viennent les règles auquel commence à greffer un background que l'on demandera à des artistes d'illustrer sur commande
ex: Warhammer Fantasy Battle & RPG, Mageknight, Le Retour des Dieux...
La seule exception jusqu'alors fut Dark Age qui se construisit à partir de l'oeuvre de Brom réalisés librement (si on fait abstraction de ses commandes pour illustrer la campagne D&D de Dark Sun)
En parcourant les œuvres libres de Royo & Cleavenger j'ai toujours senti que s'en dégagait une sorte d'unité, appartenance un même univers dans lequel leurs personnages (parfois récurrent du fait des modèles communs à plusieurs oeuvre) se côtoieraient.
Une sorte de monde peuplé quasi exclusivement de femmes toujours de 20 à 35 ans. Jamais d'enfants ni de personnes plus âgées. Jamais dominée sauf par elles-mêmes. Certains diront que depuis l'Iliade les légendes d'Amazones n'ont rien de bien original. mais l'univers de Royo & Cleavenger n'est ni Troie, ni la forêt sud-américaine. De plus chez les Amazones ont trouve des femmes de toute âge, des fillettes qui commencent leur entrainement aux veilles shaman, les vétérans accusent les blessures des batailles et elles sont soit entourées de sociétés "mixtes" sur lesquelles elles lancent des raids régulier soit vivent en autarcie en étant aussi artisanes ou paysannes. Or il n'y a rien de ce la chez les deux artistes d'où mon développement d'un univers unique.
De plus, hormis pour les palais, la plupart des bâtiments, qu'ils soient antiques ou médiévaux sont délabrés. Pourtant si aujourd'hui on comprend qu'un donjon médiéval soit une ruine recouverte de végétation, cela est difficilement concevable du temps de son utilisation ou après une destruction récente. On a donc une sorte de post apocalypse médiéval.
"La Légende du Royaume des Beautés Immortelles"
S'il va sur certains points plus loin que les Romances et sur d'autres moins loin, il sait cependant s'arrêter là où commence "Indécent"
http://www.legrog.org/jeux-amateurs/indecent
Quel geek n'a jamais entendu parler de ces 2 artistes sulfureux que sont Luis Royo et Dorian Cleavenger ou un jour vu une de leurs œuvres.
Le premier, excepté pour des commandes spécifique (couverture de livre, jeu vidéo, usage deperso à copyright tel Conan, etc.) en tant qu'illustrateur réalise à 90% des portraits de femme version heroic-fantasy. Celles-ci sont toujours jeunes, belles, pleines de puissance ou de pouvoir que celui-ci s'exprime par leur charme (au sens étymologique d'enchantement) de capacité guerrière ou d'autorité. En effet, les rares sujets masculins présents sont toujours des brutes vaincue ou soumise, plus proche de l'ogre ou de la goule que du fier barbare. On remarquera que si parfois apparait des blessures fraiche sur la peau satinée des guerrières ou des entrailles sacrificielle sur les magiciennes, jamais elles ne présentent de cicatrice, mutilation, ecchymose, brulure, plaie purulentes ou visage tuméfié.
Cleavenger travaille dans le même registre mais s'étend au piercing extrême, tatouage et divers délires SM qui la encore ne laisse jamais de traces. La peau arraché, tirée par les crochets façon Angélique d'Hellraiser reste miraculeusement fraiche et tendue. Si les tortures de Cleavenger flirtent plus avec le biomécanique de Giger où se mélangent l'instrument et la chair que la volonté défaire souffrir, il poursuit le concept d'hybridations de la femme, non seulement avec les classiques mammifère terrestre (chatte ou louve garou) ou l'ange et la sirène (*) il n'hésite pas à poursuivre avec les invertébrés (poulpe, crustacés, insectes-vermines). D'ailleurs souvent plus qu'hybride il faudrait parler de chimères, le mélange femme-animal se faisant artificiellement par la greffe et la suture, qui peut alors être considéré comme un développement de ses concepts de piercing extrême.
(*) là encore l'hybridation de Cleavenger s'éloigne des stéréotype de la pin-up à queue de poisson de Disney pour des hybrides plus lovecraftien (cf Dagon)
Maintenant que l'art de 2 compère est décrypté, il est temps de présenté l'IDEE.
En général une ligne de jeu type RPG/WARGAME s'appuie sur un univers précis historique, littéraire ou cinématographique décris dans une histoire ou une suite puis viennent les règles et enfin les artistes du crayon, pinceau ou aérographe son appelés à l'illustrer.
ex: Seigneur des Anneaux, Elric/Stormbringer tous les jeux historiques, les exploitations de licences de blockbuster (Marvel Star Wars, Star Trek...)...
Plus rarement viennent les règles auquel commence à greffer un background que l'on demandera à des artistes d'illustrer sur commande
ex: Warhammer Fantasy Battle & RPG, Mageknight, Le Retour des Dieux...
La seule exception jusqu'alors fut Dark Age qui se construisit à partir de l'oeuvre de Brom réalisés librement (si on fait abstraction de ses commandes pour illustrer la campagne D&D de Dark Sun)
En parcourant les œuvres libres de Royo & Cleavenger j'ai toujours senti que s'en dégagait une sorte d'unité, appartenance un même univers dans lequel leurs personnages (parfois récurrent du fait des modèles communs à plusieurs oeuvre) se côtoieraient.
Une sorte de monde peuplé quasi exclusivement de femmes toujours de 20 à 35 ans. Jamais d'enfants ni de personnes plus âgées. Jamais dominée sauf par elles-mêmes. Certains diront que depuis l'Iliade les légendes d'Amazones n'ont rien de bien original. mais l'univers de Royo & Cleavenger n'est ni Troie, ni la forêt sud-américaine. De plus chez les Amazones ont trouve des femmes de toute âge, des fillettes qui commencent leur entrainement aux veilles shaman, les vétérans accusent les blessures des batailles et elles sont soit entourées de sociétés "mixtes" sur lesquelles elles lancent des raids régulier soit vivent en autarcie en étant aussi artisanes ou paysannes. Or il n'y a rien de ce la chez les deux artistes d'où mon développement d'un univers unique.
De plus, hormis pour les palais, la plupart des bâtiments, qu'ils soient antiques ou médiévaux sont délabrés. Pourtant si aujourd'hui on comprend qu'un donjon médiéval soit une ruine recouverte de végétation, cela est difficilement concevable du temps de son utilisation ou après une destruction récente. On a donc une sorte de post apocalypse médiéval.