Les Huit Zéros, mon modèle de l’indépendance
Publié : 09 Déc 2012, 12:54
Nous vivons une ère de divertissement.
Notre société n’a jamais consommé autant de culture et cette culture n’a jamais été aussi diverse.
Pourtant, pourtant, pourtant.
Pourtant consacrer son temps à une production créative, c’est se marginaliser.
Pourtant vouloir la diffuser relève du parcours du combattant.
Pourtant vouloir en vivre est un souhait indécent.
Je ne suis pas sociologue, je ne suis pas statisticien. Je parle de mon ressenti et je ne livrerai pas une série de chiffres. Je pense simplement que la culture est aux mains non pas des créateurs mais des diffuseurs . Le public, qu’il ait des goûts mainstream ou underground, hésite à consommer une culture qui ne lui ait été pas recommandée par la publicité ou la critique.
Je pense aussi que le modèle de diffusion traditionnel est structurellement destiné à enrichir les producteurs, éditeurs et distributeurs au détriment des créateurs de culture. Les détenteurs du capital monétaire au détriment des détenteurs du capital culturel.
C’est ce qui justifie mon choix de l’indépendance pour mes écrits en jeu de rôle et en littérature.
Le 1er septembre 2012, j’ouvre le blog Outsider. J’en fais une tribune libre sur le processus créatif et les stratégies de diffusion culturelle, avec un article invité par semaine sur le sujet. Tous les mois, j’écris un article sur mon propre parcours.
A cette occasion, j’autoédite un livre en trois versions.
Pdf gratuit, pdf augmenté payant, livre papier.
Vous avez bien lu, j’autoédite un livre par mois.
Nous sommes en décembre 2012, j’ai autoédité Musiques Sombres pour Jeux de Rôles Sombres (chroniques musicales / aide de jeu rôlistique), La Guerre en Silence (roman conspirationniste), Glossôs (nouvelles de SF folklorique). Ma série de suppléments Millevaux pour le jeu de rôle Sombre fera partie des prochaines parutions.
Depuis l’ouverture d’Outsider, je me considère comme double actif. Ingénieur salarié et auteur indépendant.
Mes priorités sont les suivantes :
* Publier un livre par mois la première année.
* Assurer moi-même la promotion de mes livres.
* Consacrer 80 % de mon temps à créer et seulement 20 % à promouvoir.
Ce que je veux apprendre de cette première année d’expérience :
* Est-il possible de dégager un revenu de la vente de mes livres ?
* Est-il possible de devenir auteur indépendant à temps plein ?
Je n’emploie pas le mot « objectif ». Se fixer des objectifs serait le plus sûr moyen d’échouer et de se décourager. Je veux tout simplement faire ce que je me suis interdit de faire avant :
* Employer tout mon temps libre à créer.
* Diffuser mes créations.
* Échanger avec le public au sujet de mes créations ou du processus créatif.
J’ai assez d’expérience pour démarrer et assez d’ignorance pour me lancer.
Pour réussir, la réussite doit faire partie de mes plans. Aussi je vois l’étude du processus créatif et de la diffusion autant comme une fin que comme un moyen. J’ai soif d’échanger mon expérience avec celle des autres indépendants. Qu’ils soient des créateurs amateurs ou des professionnels chevronnés. Je commence par le faire dans le milieu du jeu de rôle car je le connais bien. J’ai déjà un petit nom, je vois comment fonctionne le réseau et je maîtrise le modèle économique. En littérature, pour l’instant, je ne suis personne et je ne connais personne. Mais à terme, mes interrogations s’inscrivent dans un ensemble jeu de rôle + littérature.
J’ai développé mon propre modèle de l’indépendance. Sans doute ne convient-il qu’à moi. Sans doute s’avérera-t-il approximatif, faux, inconscient. Pour l’instant, il fonctionne. Je souhaite autant le rôder que le confronter à vos réactions. Il vous fera peut-être hurler. Je serai ravi d’entendre vos arguments et d’apprendre de votre propre expérience.
Ce modèle de l’indépendance s’appelle « Les Huit Zeros ». Zero est une abstraction, qui signifie souvent « le moins possible de ». C’est un modèle décroissant et minimaliste. Son principal moteur est le fait que j’ai derrière moi 15 ans de patrimoine littéraire et rôlistique à écouler. Je détaillerai prochainement chacun des huit Zéros dans un article dédié. Mais d’ores et déjà je suis à l’écoute de vos cris et de vos chuchotements.
Les Huit Zéros :
Zéro ordinaire
Zéro intermédiaire
Zéro délai
Zéro deadline
Zéro charge
Zéro pub
Zéro secret
Zéro besoin
Notre société n’a jamais consommé autant de culture et cette culture n’a jamais été aussi diverse.
Pourtant, pourtant, pourtant.
Pourtant consacrer son temps à une production créative, c’est se marginaliser.
Pourtant vouloir la diffuser relève du parcours du combattant.
Pourtant vouloir en vivre est un souhait indécent.
Je ne suis pas sociologue, je ne suis pas statisticien. Je parle de mon ressenti et je ne livrerai pas une série de chiffres. Je pense simplement que la culture est aux mains non pas des créateurs mais des diffuseurs . Le public, qu’il ait des goûts mainstream ou underground, hésite à consommer une culture qui ne lui ait été pas recommandée par la publicité ou la critique.
Je pense aussi que le modèle de diffusion traditionnel est structurellement destiné à enrichir les producteurs, éditeurs et distributeurs au détriment des créateurs de culture. Les détenteurs du capital monétaire au détriment des détenteurs du capital culturel.
C’est ce qui justifie mon choix de l’indépendance pour mes écrits en jeu de rôle et en littérature.
Le 1er septembre 2012, j’ouvre le blog Outsider. J’en fais une tribune libre sur le processus créatif et les stratégies de diffusion culturelle, avec un article invité par semaine sur le sujet. Tous les mois, j’écris un article sur mon propre parcours.
A cette occasion, j’autoédite un livre en trois versions.
Pdf gratuit, pdf augmenté payant, livre papier.
Vous avez bien lu, j’autoédite un livre par mois.
Nous sommes en décembre 2012, j’ai autoédité Musiques Sombres pour Jeux de Rôles Sombres (chroniques musicales / aide de jeu rôlistique), La Guerre en Silence (roman conspirationniste), Glossôs (nouvelles de SF folklorique). Ma série de suppléments Millevaux pour le jeu de rôle Sombre fera partie des prochaines parutions.
Depuis l’ouverture d’Outsider, je me considère comme double actif. Ingénieur salarié et auteur indépendant.
Mes priorités sont les suivantes :
* Publier un livre par mois la première année.
* Assurer moi-même la promotion de mes livres.
* Consacrer 80 % de mon temps à créer et seulement 20 % à promouvoir.
Ce que je veux apprendre de cette première année d’expérience :
* Est-il possible de dégager un revenu de la vente de mes livres ?
* Est-il possible de devenir auteur indépendant à temps plein ?
Je n’emploie pas le mot « objectif ». Se fixer des objectifs serait le plus sûr moyen d’échouer et de se décourager. Je veux tout simplement faire ce que je me suis interdit de faire avant :
* Employer tout mon temps libre à créer.
* Diffuser mes créations.
* Échanger avec le public au sujet de mes créations ou du processus créatif.
J’ai assez d’expérience pour démarrer et assez d’ignorance pour me lancer.
Pour réussir, la réussite doit faire partie de mes plans. Aussi je vois l’étude du processus créatif et de la diffusion autant comme une fin que comme un moyen. J’ai soif d’échanger mon expérience avec celle des autres indépendants. Qu’ils soient des créateurs amateurs ou des professionnels chevronnés. Je commence par le faire dans le milieu du jeu de rôle car je le connais bien. J’ai déjà un petit nom, je vois comment fonctionne le réseau et je maîtrise le modèle économique. En littérature, pour l’instant, je ne suis personne et je ne connais personne. Mais à terme, mes interrogations s’inscrivent dans un ensemble jeu de rôle + littérature.
J’ai développé mon propre modèle de l’indépendance. Sans doute ne convient-il qu’à moi. Sans doute s’avérera-t-il approximatif, faux, inconscient. Pour l’instant, il fonctionne. Je souhaite autant le rôder que le confronter à vos réactions. Il vous fera peut-être hurler. Je serai ravi d’entendre vos arguments et d’apprendre de votre propre expérience.
Ce modèle de l’indépendance s’appelle « Les Huit Zeros ». Zero est une abstraction, qui signifie souvent « le moins possible de ». C’est un modèle décroissant et minimaliste. Son principal moteur est le fait que j’ai derrière moi 15 ans de patrimoine littéraire et rôlistique à écouler. Je détaillerai prochainement chacun des huit Zéros dans un article dédié. Mais d’ores et déjà je suis à l’écoute de vos cris et de vos chuchotements.
Les Huit Zéros :
Zéro ordinaire
Zéro intermédiaire
Zéro délai
Zéro deadline
Zéro charge
Zéro pub
Zéro secret
Zéro besoin