Le 26 aout dernier, Magali et moi avons joué une excellente partie de Psychodrame dans laquelle, sans trop y faire attention, nous avons choisi un problème qui a fini par se révéler plutôt impliquant pour chacun d'entre nous.
En fait, c'était assez évident, mais soucieux de playtester une réflexion de Christoph, (le fait que les conflits doivent se greffer sur la narration et non le contraire) nous n'avons pas vraiment fait gaffe.
Nous avons choisi de jouer une instance de divorce, et en tant que couple, cela nous a projeté de façon assez puissante dans une angoisse de rupture.
D'un point de vue émotionnel, c'était vraiment fort et nous étions en confiance l'un avec l'autre, donc l'intimité à renforcé la puissance de la confrontation à cette angoisse.
Magali ayant elle-même vécu difficilement le divorce de ses parents quand elle était enfant, la projection était assez évidente.
A la fin de la partie, elle m'a dit : "Je sais que ma fin est un peu fleur bleue, mais c'est comme ça que j'aurais aimé que ça se passe pour nous".
Voilà pour moi toute la puissance cathartique et introspective de Psychodrame en action.
Ce jeu est fait pour jouer des choses en relation avec notre vie, nos questions intimes.
Et je pense qu'en respectant ce point important que nous ne manquerons pas de mettre en avant dans le livre du jeu, il est facile de voir émerger une problématique croustillante.
C'est la mécanique principale du jeu.
Voici une retranscription complète et fidèle de la partie pour les curieux