Je vois que chacun a fait son ptit coin pour faire un suivi. Ça sera certainement moins le bordel qu'un topic-foutoir, et puis ça aidera peut-être à se motiver.
Bon les ingrédients.
Le 1, typiquement, il me semble tellement primordial dans tout jeu ... je sais pas si je vais pouvoir m'en passer.
Les trois autres, pourquoi pas.
Mais en fait, je trouve ça un peu facile, là. Je m'explique : ce n'est pas "facile" d'écrire un jeu, et les ingrédients ne sotn pas faciles à respecter, mais je trouve facile le fait qu'ils ne contraignent pas vraiment.
C'est également facile de reconnaître une bonne contrainte : dès qu'on la reçoit, tout de suite ça fulmine, les idées se bousculent pour accompagner ou contourner la difficulté.
Des idées, des tonnes, ouais j'en ai, mais aucune qui ne s'appuie ou frôle les ingrédients que tu donnes, Artanis. Je pourrais faire des tonens de jeux avec ça sans que j'ai vraiment eu de direction à suivre.
Du coup, ma première étape de travail, c'est vaincre l'angoisse de la feuille blanche, parce que ces ingrédients ne suffisent pas à le faire, en ce sens ce en sont pas (selon moi) des contraintes.
L'intermitence
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par Christoph » 04 Oct 2006, 15:41
Pas des contraintes pour écrire un jeu? Mais, t'es un 1337 r0xx0r! :prosterner:
Tu te rends compte que, par exemple, pour le point 1, cela rend difficile le fait d'avoir un MJ classique?
Parce que ne serait-ce que d'être celui qui dirige le scénario et qui connaît tous les secrets du monde, ça le met dans une position d'autorité nettement plus haute que les joueurs (qui eux, ont certes le même pouvoir entre eux).
Si tu veux des idées pour te lancer, je te donne volontiers un "thème", hein :)
Ca n'a, à mon sens, rien à voir avec le concours, donc je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas le faire.
Tu te rends compte que, par exemple, pour le point 1, cela rend difficile le fait d'avoir un MJ classique?
Parce que ne serait-ce que d'être celui qui dirige le scénario et qui connaît tous les secrets du monde, ça le met dans une position d'autorité nettement plus haute que les joueurs (qui eux, ont certes le même pouvoir entre eux).
Si tu veux des idées pour te lancer, je te donne volontiers un "thème", hein :)
Ca n'a, à mon sens, rien à voir avec le concours, donc je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas le faire.
- Christoph
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par CXZman » 04 Oct 2006, 16:43
NB : je demande un éclaircissement sur le point n°1, parmi les Joueurs, y'a-t-il le MJ ?
Si oui, ok, là ok. Là ça devient chaud.
Si non, bah comme tout BON jeu qui se respecte.
Oui nan parce que MJ c'est à la fois Maître Joueur et Maître de Jeu. Dans le second cas, il a pour tâche de maîtriser un jeu, un univers et une histoire. Ce n'est pas un joueur, un joueur doit maîtriser un personnage avant tout (ce qui est généralement, au moins à mes tables, rarement atteint comme objectif).
Nan le thème ça ira en fait, parce qu'au final j'ai trouvé ma thématique.
Bon les ingrédients :
1. un bon jeu l'a. Je prends (par contre je le refuse s'il faut y entendre que le MJ est un joueur. C'est Wushu, et je veux pas faire un Wushu. Wushu fait très bien le Wushu).
2. ce serait une qualité non-négligeable à n'importe quel jeu. J'aime bien Ambre, mais se taper 10 bouquins pour y entraver quelque chose est une connerie brute de la part du concepteur (qui n'avait j'imagine malgré tout pas beaucoup de choix devant lui). En tout cas, n'aimant pas lire, n'aimant pas le romantisme et encore moins à quel point Selazny a contraint son univers jusqu'à se trahir, je ne peux pas me permettre de faire un intriguant à Ambre (ce qui est quand même fort dommage hein ? :) ). M'enfin plus je joue à ce jeu, plus j'en trouve les règles débiles. S'il faut les lires et se rendre comtpe que c'est écrit un peu partout "en fait, c'est àla discrétino du MJ". Autant prendre un gros MJ et jeter les règles, vu que ça sera toujours "à la discrétion du MJ".
Mais je m'emballe.
3. Celui-là, j'ai pas l'impression de le comprendre des masses. À partir du moment où le joueur ne joue pas son clone en PJ, il n'a limite aucune manière de manquer à cet ingrédient. Typiquement, je serais à la place du PJ pour de bon, je me casserait en courant et j'irais me faire discret dans la plus simple des vies. Ne jamais oubleir qu'un personnage de JDR est un morceau de scénario/d'histoire, et que l'histoire n'a jamais rien eu à voir avec le déroulement réel de la vie. Et s'il faut soutenir cet état de fait dans les règles ... ouais pourquoi pas ouais.
4. ça aussi ... je fais des scénar Wushu de plus de 6h et des scénars de CDP de moins de 4h, mais généralement c'est l'inverse. On a fait du Rolemaster pendant 12h et du L5A pendant 3h30, mais généralement c'est le L5A qui dépase Rolemaster.
Ça dépend tellement du scénario, des joueurs, du MJ ...
En revanche, ouais, je connais un jeu qui s'appelle Ninja Burger RPG et dont on n'a jamais fait une partie de plus de 3 heures. Mais c'est pas un vrai jeu de rôle, ça l'est autant que Diablo II. Y'a toutes les mécaniques, d'un jeu de rôle, y'a le matériel d'un jeu de rôle, mais y'a pas de jeu de rôle à proprement parler (à savoir un jeu d'acteur). On pourrait bien en foutre une couche par-dessus le tout, mais c'est pas prévu par le jeu (c'est ballot hein ?! :) ).
Bon, y'a bien deux ou trois trucs à faire pour être certain que la partie peut être terminée en quatre heure, notamment des règles expéditives, avec des résolutions rapides, anticipées ou simplifiées, mais aussi des conseils au MJ (du style "fais ton scénar en quatre heure ou moins").
C'est là où je voulais en venir avec le message du dessus : ces contraintes, je vois pas tellement où elles sont censées nous contraindre. Mais admettons hein. Je vais en prendre au moins deux.
Le jeu :
"C'était comme l'enfer. Le Pouvoir nous avait tous rendus sauvages ... ou alors étions-nous de formidables humains ? Depuis qu'on l'avait découvert, on n'avait pas pu contrôler ou même avoir la moindre idée de ce que le Pouvoir engendrait, avec quelle facilité il s'était infesté dans toute la population du globe. On savait que ça n'irait pas si tout le monde s'en emparait, 'suffisait de pas être trop con pour le comprendre. Mais on savait pas que ça irait si vite, que tout le monde avait déjà le Pouvoir avec lui et que c'était peine perdu de chercher à mesurer sa progression parmi nous alors qu'il était déjà arrivé à la fin de son invasion.
Juste avant l'Enfer, paradoxalement, c'était le Paradis, vois-tu ? Tu sais ce que c'est, de contrôler le Pouvoir, mais tu n'as pas connu l'époque où on faisait sans. Imagines-toi que tout, absolument tout était fait à la main, quelque part, par quelqu'un. Pendant des millénaires l'homme avait cherché à recréer le Pouvoir que les Créateurs ne leur avait pas offert avec de la technologie, de la perfection, de la foi et de la bonne volonté. C'est ça, marre-toi, mais c'était une noble cause, au fond, d'essayer d'atteindre le Pouvoir par ses propres moyens. Alors imagines-toi la frénésie, le coït, le hurlement quand nous avons découvert le Pouvoir ! Le feu d'artifice humain, l'étincelle planétaire, le ras-de-marée émotionnel, l'accomplissement de tout ce qui faisait avancer un homme. Et ... en sept jours, nous en sommes arrivés là.
Comprends-moi bien, fils, et quand tu me regardes, regarde dans mes yeux le vrai reflet de ce monde que tu aimes tant. N'oublie pas qu'un jour passé, il y avait là des arbres, des fleurs, des maisons, des hommes, à ne pas pouvoir les compter tellement ils étaient nombreux. N'oublies pas que tu es né avec le Pouvoir tombé du ciel et que tu n'as pas connu, jamais, le prix du Pouvoir. Tu seras un homme, mon fils, quand tu auras senti l'odeur du sang qui coule dans cette Terre en ruine, et quand tu auras goûté la perfidie et la perversion du Pouvoir. Tu vas me survivre dans un monde qui a suicidé dans un élan d'euphorie. Comprends-le bien, fils, et ce jour où tu pleureras les belles années de notre innocence déchue, ce jour-là tu seras un homme, car tu seras capable de mesurer la responsabilité qui incombe tout homme d'avoir entre ses mains le Pouvoir des dieux, le Pouvoir des Créateurs.
Ce jour-là, fils, tu regretteras de m'avoir tué. Maintenant, aies le courage de reconnaître ta faute et de la payer de mon absence. Soit fort mon fils."
Ça servira d'intro, allez zou.
Si oui, ok, là ok. Là ça devient chaud.
Si non, bah comme tout BON jeu qui se respecte.
Oui nan parce que MJ c'est à la fois Maître Joueur et Maître de Jeu. Dans le second cas, il a pour tâche de maîtriser un jeu, un univers et une histoire. Ce n'est pas un joueur, un joueur doit maîtriser un personnage avant tout (ce qui est généralement, au moins à mes tables, rarement atteint comme objectif).
Nan le thème ça ira en fait, parce qu'au final j'ai trouvé ma thématique.
Bon les ingrédients :
1. un bon jeu l'a. Je prends (par contre je le refuse s'il faut y entendre que le MJ est un joueur. C'est Wushu, et je veux pas faire un Wushu. Wushu fait très bien le Wushu).
2. ce serait une qualité non-négligeable à n'importe quel jeu. J'aime bien Ambre, mais se taper 10 bouquins pour y entraver quelque chose est une connerie brute de la part du concepteur (qui n'avait j'imagine malgré tout pas beaucoup de choix devant lui). En tout cas, n'aimant pas lire, n'aimant pas le romantisme et encore moins à quel point Selazny a contraint son univers jusqu'à se trahir, je ne peux pas me permettre de faire un intriguant à Ambre (ce qui est quand même fort dommage hein ? :) ). M'enfin plus je joue à ce jeu, plus j'en trouve les règles débiles. S'il faut les lires et se rendre comtpe que c'est écrit un peu partout "en fait, c'est àla discrétino du MJ". Autant prendre un gros MJ et jeter les règles, vu que ça sera toujours "à la discrétion du MJ".
Mais je m'emballe.
3. Celui-là, j'ai pas l'impression de le comprendre des masses. À partir du moment où le joueur ne joue pas son clone en PJ, il n'a limite aucune manière de manquer à cet ingrédient. Typiquement, je serais à la place du PJ pour de bon, je me casserait en courant et j'irais me faire discret dans la plus simple des vies. Ne jamais oubleir qu'un personnage de JDR est un morceau de scénario/d'histoire, et que l'histoire n'a jamais rien eu à voir avec le déroulement réel de la vie. Et s'il faut soutenir cet état de fait dans les règles ... ouais pourquoi pas ouais.
4. ça aussi ... je fais des scénar Wushu de plus de 6h et des scénars de CDP de moins de 4h, mais généralement c'est l'inverse. On a fait du Rolemaster pendant 12h et du L5A pendant 3h30, mais généralement c'est le L5A qui dépase Rolemaster.
Ça dépend tellement du scénario, des joueurs, du MJ ...
En revanche, ouais, je connais un jeu qui s'appelle Ninja Burger RPG et dont on n'a jamais fait une partie de plus de 3 heures. Mais c'est pas un vrai jeu de rôle, ça l'est autant que Diablo II. Y'a toutes les mécaniques, d'un jeu de rôle, y'a le matériel d'un jeu de rôle, mais y'a pas de jeu de rôle à proprement parler (à savoir un jeu d'acteur). On pourrait bien en foutre une couche par-dessus le tout, mais c'est pas prévu par le jeu (c'est ballot hein ?! :) ).
Bon, y'a bien deux ou trois trucs à faire pour être certain que la partie peut être terminée en quatre heure, notamment des règles expéditives, avec des résolutions rapides, anticipées ou simplifiées, mais aussi des conseils au MJ (du style "fais ton scénar en quatre heure ou moins").
C'est là où je voulais en venir avec le message du dessus : ces contraintes, je vois pas tellement où elles sont censées nous contraindre. Mais admettons hein. Je vais en prendre au moins deux.
Le jeu :
"C'était comme l'enfer. Le Pouvoir nous avait tous rendus sauvages ... ou alors étions-nous de formidables humains ? Depuis qu'on l'avait découvert, on n'avait pas pu contrôler ou même avoir la moindre idée de ce que le Pouvoir engendrait, avec quelle facilité il s'était infesté dans toute la population du globe. On savait que ça n'irait pas si tout le monde s'en emparait, 'suffisait de pas être trop con pour le comprendre. Mais on savait pas que ça irait si vite, que tout le monde avait déjà le Pouvoir avec lui et que c'était peine perdu de chercher à mesurer sa progression parmi nous alors qu'il était déjà arrivé à la fin de son invasion.
Juste avant l'Enfer, paradoxalement, c'était le Paradis, vois-tu ? Tu sais ce que c'est, de contrôler le Pouvoir, mais tu n'as pas connu l'époque où on faisait sans. Imagines-toi que tout, absolument tout était fait à la main, quelque part, par quelqu'un. Pendant des millénaires l'homme avait cherché à recréer le Pouvoir que les Créateurs ne leur avait pas offert avec de la technologie, de la perfection, de la foi et de la bonne volonté. C'est ça, marre-toi, mais c'était une noble cause, au fond, d'essayer d'atteindre le Pouvoir par ses propres moyens. Alors imagines-toi la frénésie, le coït, le hurlement quand nous avons découvert le Pouvoir ! Le feu d'artifice humain, l'étincelle planétaire, le ras-de-marée émotionnel, l'accomplissement de tout ce qui faisait avancer un homme. Et ... en sept jours, nous en sommes arrivés là.
Comprends-moi bien, fils, et quand tu me regardes, regarde dans mes yeux le vrai reflet de ce monde que tu aimes tant. N'oublie pas qu'un jour passé, il y avait là des arbres, des fleurs, des maisons, des hommes, à ne pas pouvoir les compter tellement ils étaient nombreux. N'oublies pas que tu es né avec le Pouvoir tombé du ciel et que tu n'as pas connu, jamais, le prix du Pouvoir. Tu seras un homme, mon fils, quand tu auras senti l'odeur du sang qui coule dans cette Terre en ruine, et quand tu auras goûté la perfidie et la perversion du Pouvoir. Tu vas me survivre dans un monde qui a suicidé dans un élan d'euphorie. Comprends-le bien, fils, et ce jour où tu pleureras les belles années de notre innocence déchue, ce jour-là tu seras un homme, car tu seras capable de mesurer la responsabilité qui incombe tout homme d'avoir entre ses mains le Pouvoir des dieux, le Pouvoir des Créateurs.
Ce jour-là, fils, tu regretteras de m'avoir tué. Maintenant, aies le courage de reconnaître ta faute et de la payer de mon absence. Soit fort mon fils."
Ça servira d'intro, allez zou.
Dernière édition par CXZman le 10 Oct 2006, 02:29, édité 1 fois.
"Donne à manger à l'âne, il te fera des pets"
- CXZman
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par CXZman » 10 Oct 2006, 04:30
Bon bon ... des nouvelles : j'en suis à 1/4 du jeu.
J'ai encore une idée assez vague de ce que je vais obtenir au niveau du comportement, c'est pas pour me rassurer mais c'est pas non plus la première fois que ça m'arrive.
'va falloir que je choisisse un peu plus définitivement les ingrédients que je vais conserver.
Je ne pense pas que je vais garder le n°1, même si ça va quand même correspondre pas mal à mon univers de jeu. Ce serait trop dangereux de laisser de la liberté aux joueurs sur le MJ surtout vu le BG.
Je l'ai fait pour Bartabac, plus jamais.
Par contre, j'aimerais bien atteindre le n°2. Le n°3 est sympathique mais très accessible. Ça me permettrait de repousser le n°4 que je trouve étranger au game design, même s'il doit bien y avori moyen de refermer les posiblités des joueurs jusqu'à ce qu'ils ne puissent pas raisonnablement jouer jusqu'à 4h, et ça, je ne considère pas que ce soit une qualité, donc si possible je me passerai de cet ingrédient.
C'est là où j'en suis ... par contre, j'ai comme l'impression que je suis le seul à tenir compte de l'avancement ... euh ... youhou les autres ?! Vous êtes là ? Je me sens seul ici ...
J'ai encore une idée assez vague de ce que je vais obtenir au niveau du comportement, c'est pas pour me rassurer mais c'est pas non plus la première fois que ça m'arrive.
'va falloir que je choisisse un peu plus définitivement les ingrédients que je vais conserver.
Je ne pense pas que je vais garder le n°1, même si ça va quand même correspondre pas mal à mon univers de jeu. Ce serait trop dangereux de laisser de la liberté aux joueurs sur le MJ surtout vu le BG.
Je l'ai fait pour Bartabac, plus jamais.
Par contre, j'aimerais bien atteindre le n°2. Le n°3 est sympathique mais très accessible. Ça me permettrait de repousser le n°4 que je trouve étranger au game design, même s'il doit bien y avori moyen de refermer les posiblités des joueurs jusqu'à ce qu'ils ne puissent pas raisonnablement jouer jusqu'à 4h, et ça, je ne considère pas que ce soit une qualité, donc si possible je me passerai de cet ingrédient.
C'est là où j'en suis ... par contre, j'ai comme l'impression que je suis le seul à tenir compte de l'avancement ... euh ... youhou les autres ?! Vous êtes là ? Je me sens seul ici ...
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par CXZman » 16 Oct 2006, 13:59
J'écris plus là :) Donc oui.
Mon idée s'effiloche, elle va certainement muter ...
... si je la finis un jour.
EDIT : bon, histoire de pas juste poster pour la déprime, j'explique le bouleversement dans mon jeu :
Je voulais développer un univers et des règles asorties qui permettent enfin une liberté de la magie, qui puisse s'exprimer en efficacité, certes, comme partout ailleurs, mais aussi en style, en stratégie, en art si y'a moyen, ...
Une conception de la magie plus vaste et plus spectaculaire que fonctionnelle, moins mystique aussi, plus vulgaire.
L'idée de filer le pouvoir des dieux créateurs à tous les humains, c'était l'idée de base pour arriver à ça. Tout le monde fait ce qu'il veut de son univers proche, mais c'était trop libre. Trop libre, rien ne se passe. C'est le dilemne de la feuille blanche, c'est le goût du risque, c'est al flemme qui s'installe. Il me fallait une solution vis à vis de ça.
J'ai trouvé une solution, mais elle risque de bouleverser le reste de l'univers et peut-être foutre le jeu hors des rails solides des ingrédients que j'avais fini par choisir.
L'idée vient du fait que dans cet univers, le monde a vu une gigantesque apocalypse s'abattre sur lui : les hommes, en pleine possession de tous les pouvoirs des dieux, ont fait un incommensurable RESET de la planète à grands coups d'immagination et de concrétisation de leurs rêves. Le monde qui en résulte et d'où les PJs émergent, est un désert infini blanc d'une unique altitude nulle. Les PJs "naissent" en réalité de la déchèterie planètaire qui est masqué sous cette surcouche de blanc, comme on passe une couche d'acrylique blanche sur une croute épaisse de graffitis : on ne fait que maquiller les choses, et en dessous, y'a de l'histoire. Donc les PJs viennent de cette bouillie mondiale et émergent du blanc.
Ca implique deux choses :
- la Nature des PJs est dépendante de ce chaos.
- puisqu'ils marchent sur une énrome toile vierge, il doivent "repeindre", ça tombe bien, ils ont le Pouvoir pour ça.
Oui mais que sont les PJs à part un hasard de la bouillie culturelle déchue ? Que savent-ils ? Comment peuvent-ils imaginer quoi que ce soit s'ils sont des nouveaux nés ? Surtout que leur première vision, c'est un désert blanc !
Je suis alors parti de l'idée que les PJs sont un héritage du passé qui "refait surface", un morceau brut de ce qui existait avant le cataclysme et que tout ce qu'ils ont en tête à leur naissance, c'est le bout de monde dont ils sont issus.
Et SURTOUT, j'ai trouvé un système de règle qui permette une création de personnage que j'estime tout personnellement très intéressante et plutôt pertinente. Ça c'était l'intro, voilà la fameuse idée bouleversante :) :
Le MJ et/ou les joueurs amènent des vieux magazine de ce qu'ils veulent, à propos de ce qu'ils veulent, tant qu'ils ne se soucient guère de les garder "entiers". Chaque joueur choisi un magazine pour son personnage. Tous les joueurs peuvent prendre le même ou chacun le leur ou un mix des deux, bref, chacun désigne un magazine et on peut être plusieurs à choisir le même :)
Le Joueur lance 1d100 libre (sur un 100, il relance, et quand il relance, sur un 00 0, en fait, ça lui fait un score total de 100. En gros, le maximum c'est 199 (00 0 puis 90 9) et arrache la page indiquée par son jet. Avec cette page, le Joueur invente un personnage selon ces règles :
TOUT ce qui est écrit ou représenté sur la page peut être le personnage.
TOUT ce que sait le personnage ou ce avec quoi il construira sa réflexion, son existence, ses rêves et ses idées est écrit ou représenté sur la page.
En gros, la page du magazine représente un "échantillon" du passé, comme si on faisait une carotte d'une déchèterie sous-terraine et qu'on essayait de fabriquer un objet avec ces débris.
Ça peut être une bonne pioche, genre une page d'un magazine télé avec des tonnes de sujets différents, des photos de personnages de film, des résumés d'histoire ... ou alors ça peut-être une pub de dentifrice.
Du coup, avoir le Pouvoir des créateurs, c'est bien beau, mais c'est directement limité par ce dont le PJ est fait, et en gros, les humains qui ont survécu au cataclysme ont le vrai Pouvoir, qui est la mémoire, puisqu'ils ontr encore le souvenir de ce que c'était AVANT qu'ils aient tout ravagé.
Voilà où j'en suis.
Mon idée s'effiloche, elle va certainement muter ...
... si je la finis un jour.
EDIT : bon, histoire de pas juste poster pour la déprime, j'explique le bouleversement dans mon jeu :
Je voulais développer un univers et des règles asorties qui permettent enfin une liberté de la magie, qui puisse s'exprimer en efficacité, certes, comme partout ailleurs, mais aussi en style, en stratégie, en art si y'a moyen, ...
Une conception de la magie plus vaste et plus spectaculaire que fonctionnelle, moins mystique aussi, plus vulgaire.
L'idée de filer le pouvoir des dieux créateurs à tous les humains, c'était l'idée de base pour arriver à ça. Tout le monde fait ce qu'il veut de son univers proche, mais c'était trop libre. Trop libre, rien ne se passe. C'est le dilemne de la feuille blanche, c'est le goût du risque, c'est al flemme qui s'installe. Il me fallait une solution vis à vis de ça.
J'ai trouvé une solution, mais elle risque de bouleverser le reste de l'univers et peut-être foutre le jeu hors des rails solides des ingrédients que j'avais fini par choisir.
L'idée vient du fait que dans cet univers, le monde a vu une gigantesque apocalypse s'abattre sur lui : les hommes, en pleine possession de tous les pouvoirs des dieux, ont fait un incommensurable RESET de la planète à grands coups d'immagination et de concrétisation de leurs rêves. Le monde qui en résulte et d'où les PJs émergent, est un désert infini blanc d'une unique altitude nulle. Les PJs "naissent" en réalité de la déchèterie planètaire qui est masqué sous cette surcouche de blanc, comme on passe une couche d'acrylique blanche sur une croute épaisse de graffitis : on ne fait que maquiller les choses, et en dessous, y'a de l'histoire. Donc les PJs viennent de cette bouillie mondiale et émergent du blanc.
Ca implique deux choses :
- la Nature des PJs est dépendante de ce chaos.
- puisqu'ils marchent sur une énrome toile vierge, il doivent "repeindre", ça tombe bien, ils ont le Pouvoir pour ça.
Oui mais que sont les PJs à part un hasard de la bouillie culturelle déchue ? Que savent-ils ? Comment peuvent-ils imaginer quoi que ce soit s'ils sont des nouveaux nés ? Surtout que leur première vision, c'est un désert blanc !
Je suis alors parti de l'idée que les PJs sont un héritage du passé qui "refait surface", un morceau brut de ce qui existait avant le cataclysme et que tout ce qu'ils ont en tête à leur naissance, c'est le bout de monde dont ils sont issus.
Et SURTOUT, j'ai trouvé un système de règle qui permette une création de personnage que j'estime tout personnellement très intéressante et plutôt pertinente. Ça c'était l'intro, voilà la fameuse idée bouleversante :) :
Le MJ et/ou les joueurs amènent des vieux magazine de ce qu'ils veulent, à propos de ce qu'ils veulent, tant qu'ils ne se soucient guère de les garder "entiers". Chaque joueur choisi un magazine pour son personnage. Tous les joueurs peuvent prendre le même ou chacun le leur ou un mix des deux, bref, chacun désigne un magazine et on peut être plusieurs à choisir le même :)
Le Joueur lance 1d100 libre (sur un 100, il relance, et quand il relance, sur un 00 0, en fait, ça lui fait un score total de 100. En gros, le maximum c'est 199 (00 0 puis 90 9) et arrache la page indiquée par son jet. Avec cette page, le Joueur invente un personnage selon ces règles :
TOUT ce qui est écrit ou représenté sur la page peut être le personnage.
TOUT ce que sait le personnage ou ce avec quoi il construira sa réflexion, son existence, ses rêves et ses idées est écrit ou représenté sur la page.
En gros, la page du magazine représente un "échantillon" du passé, comme si on faisait une carotte d'une déchèterie sous-terraine et qu'on essayait de fabriquer un objet avec ces débris.
Ça peut être une bonne pioche, genre une page d'un magazine télé avec des tonnes de sujets différents, des photos de personnages de film, des résumés d'histoire ... ou alors ça peut-être une pub de dentifrice.
Du coup, avoir le Pouvoir des créateurs, c'est bien beau, mais c'est directement limité par ce dont le PJ est fait, et en gros, les humains qui ont survécu au cataclysme ont le vrai Pouvoir, qui est la mémoire, puisqu'ils ontr encore le souvenir de ce que c'était AVANT qu'ils aient tout ravagé.
Voilà où j'en suis.
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- CXZman
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