Romaric s'est concocté un petit personnage pour Démiurges :
Antoine Gallien (joué par Lino ventura dans le film Garde à vue que je n'ai pas vu, justement).
Age : 55 ans
Français
Commissaire de police
CARACS :
Physique 1d6
Volonté 2d8
Acuité 2d8
Érudition 1d6
BLESSURE :
Culpabilité vis à vis de l'interrogatoire de Martinaud 1d6
TRAITS :
- A souvent été muté (2d4)
- Calme (indifférence aux provocations) (3d6)
- Indifférence face aux possessions matérielles (1d8)
- Ancien lutteur (1d6)
- Commissaire exemplaire (3d10)
- Obstiné (acharnement) (1d8)
- Sociable (gentil-doux) (1d6)
- Face imposante (brute avec des yeux d'enfant) (2d6)
- Haine des injustices sociales (Justicier) (1d8)
- But : résoudre l'affaire en cours (1d6)
RELATIONS :
(Femme actuelle) Cécile (1d6)
(Fille avec première femme) Émilie (1d6)
(Collègue) Inspecteur belmont (1d4)
MEDIUM : Pychométrie
(Les traits ne sont pas répartis de la même façon qu'au début, car je n'ai pas la fiche initiale, seulement celle modifiée).
---------------------La partie------------------------
Je n'ai rien préparé du tout. J'ai simplement fait 3proto-PNJ ne possédant que des scores et dont j'ai rempli les traits peu avant les rencontres ou conflits.
J'ai retenu deux choses importantes du PJ : sa blessure et son but
Et l'on a testé un scénario d'enquête totalement improvisé mais dans lequel Romaric a prit un part importante. Pour moi c'était assez expérimental et c'était vraiment chouette.
Je propose donc en premier lieu de me décrire l'affaire sur laquelle il enquête. Il choisit "viol et meurtre d'un enfant". Je lui demande où, il me dit : "dans le terrain communal d'un village nommé Jeaubourg."
Accompagné par l'inspecteur Charles Belmont (une de ses relations), il se rend sur le terrain. Nous avons joué un conflit pour commencer l'enquête. Chaque fois que romaric remportait un tour, il découvrait une piste ou renforçait une précédente, et à chaque fois qu'il ratait, je lui mettais des embûches ou des fausses pistes. Il découvre des traces de pas dans la boue d'un petit chemin, qui s'arrêtent net au bout de quelques pas, comme si elles avaient été effacées.
En fouillant un peu plus loin, il découvre que les traces de pas mènent chez Martinaud, le précédent accusé malmené lors de leur précédente affaire étrangement similaire.
Le conflit contre Martinaud était très intéressant. c'est notamment ici qu'Antoine Gallien a découvert ses pouvoirs de psychométrie en ressentant par un simple contact avec Jérôme Martinaud ses sentiments au moment de l'interrogatoire. Il semble extrêment perturbé et ressentir une délectation perverse lointaine. (pour ce sort non maîtrisé, j'ai empoché 2d10 d'effets pervers)
Martinaud finit par avoir le dessus durant le conflit et met le commissaire à la porte.
En remontant vers la voiture, Antoine découvre son comparse, Belmont, étendu sur le sol, contusionné à plusieurs endroits. Leur voiture a été fracassée.
Belmont affirme avoir été attaqué en traître, mais un analyse psychométrique de la voiture permettra à Antoine Gallien d'avoir un véritable flashback de la scène et de se rendre compte que c'est son collègue qui a massacré leur voiture et qui s'est infligé lui-même ses blessures... il retrouve même la barre de fer qui a servi au méfait, dans le caniveau un peu plus loin... (pour ce pouvoir non maîtrisé, j'ai empoché 3d20 d'effets pervers, car le pouvoir était d'un haut niveau)
Il appelle une ambulance. Une fois son collègue à l'hôpital, Antoine Gallien tente de faire des recherches sur ses mystérieuses impressions qu'il a eues par deux fois cette journée. Il découvre que l'on nomme ce type de pouvoir "psychométrie" - et alors là, erreur de ma part, j'ai oublié de demander un enjeu à romaric et du coup, je lui ai donné les informations qu'il voulait avant la fin du conflit... il a alors naturellement arrêté le conflit - .
Ensuite, il a décidé d'essayer de trouver quelque chose sur l'ordi de Belmont, protégé par un mot de passe. Il l'a donc appelé en prétextant que son ordi était en panne et qu'il avait besoin du sien pour travailler. Belmont dit que son ordinateur ne marche plus, alors qu'Antoine l'a vu regarder ses mails 3 heures plus tôt ! Belmont semblait si sur de lui qu'Antoine n'a rien su faire d'autre que raccrocher le téléphone (Romaric a abandonné le conflit).
Puis, il reçoit un coup de fil où il entend la voix d'une jeune fille (à ce stade là, je ne savais pas comment j'allais retomber sur mes pattes =D )
Personne ne répond. il se rend compte qu'il s'agit du téléphone de Belmont. Plus tard, le même téléphone l'appelle et là, une voix lui apprend qu'elle a kidnappé une personne qu'Antoine connaît très bien. Il ne tarde pas à comprendre qu'il s'agit de sa fille, Émilie !
Antoine convoque alors ses inspecteurs et établit un plan d'action, certains vont chercher des informations auprès de Belmont, que les médicaments ont rendu plus locace et qui a avoué avoir des dettes de jeu et s'être trouvé coincé par Gilbert Martinaud, le frère de Jérôme, connu pour avoir passé un long séjour en hôpital psychiatrique. Un coup de téléphone à l'hôpital permet de connaître son adresse. Antoine appelle son ex femme pour savoir où se trouve leur fille, mais elle n'est apparamment pas chez la copine qu'elle devait aller voir...
Antoine Gallien choisit deux de ses meilleurs hommes et se rend au domicile de Gilbert Martinaud. Il poste l'un de ses hommes en bas et l'autre, fin tireur à mi-chemin des escaliers de l'immeuble. Les stores de l'appartement sont baissés. Arrivé devant la porte de l'appartement, Antoine entrouvre la porte (qui n'était pas verrouillée) (et là, superbe roleplay de Romaric qui se tenait debout à côté de la table de jeu, en prenant la porte de ma chambre pour celle de l'appartement en question).
Il appelle plusieurs fois Gilbert qui ne répond pas. Au bout d'un moment, on entame un conflit au cours duquel, Gilbert raconte qu'il voulait simplement venger son frère Jérôme, dont la femme s'est suicidée suite à la disgrace dont sa garde à vue l'a accablé. Puis il lui annonce que sa fille est désormais une femme avec une délectation sauvage. Gilbert pousse ensuite violemment la porte et surprend Antoine. S'ensuit un combat au corps à corps durant lequel j'ai utilisé les 2d10 d'effets pervers pour avantager mon PNJ alors que tout semblait gagné pour Antoine : Au contact de Gilbert, il se voit à sa place dans l'hôpital psychiatrique et se trouve trop lent pour esquiver le coup d'épaule de son adversaire. Tout est perdu... Et soudain, l'homme posté au premier étage entend les appels de son commissaire et tue le fou.
S'appuyant sur son équipier, Antoine cherche sa fille au milieu des meubles couverts de draps blancs dans l'appartement. Dans la chambre, il retrouve sa fille baillonnée mais gravement choquée.
-----------------------fin de la partie !----------------------
Nous avons pu étrenner le nouveau système de retombée qui marche vraiment bien. On a simplement oublié tous les deux de profiter de nos blessures. Sans doute le manque d'habitude... Au pire, il me faudrait trouver un moyen pour que ces blessures soient une motivation importante, un moteur pour le personnage en même temps qu'une faiblesse. Quand j'ai évoqué dans la narration du conflit final, la blessure d'Antoine Gallien, ni lui ni moi n'avions pensé que cela pourrait nous apporter des dés supplémentaires...
Autre chose, je n'ai pas utilisé tous les dés d'effets magiques pervers, ils seront sans doute stockés pour une future partie ^^
En tout cas, nous avons pris beaucoup de plaisir durant cette partie improvisée, je pense que j'atteins mon objectif. J'ai volontairement laissé de côté les idées de choix, en me laissant aller à l'improvisation progressive autour du thème proposé par Romaric. Lui-même a pris de grandes libertés dans la narration et c'est tant mieux !
Par contre, je me suis dit après coup, que le coup du viol de sa fille aurait été un formidable sujet de choix cornélien... tant pis, une prochaine fois ^^
La blessure d'Antoine Gallien a évolué de 1d6 à 1d10, il a gagné des points dans certains traits, un peu dans son pouvoir, son but a augmenté et sa relation avec sa fille aussi.
C'est-y pas sympa, tout ça ?